• historique "Genêt Caradocéen"

     

    Les "Genêts"

    Caradocéens

     En 1930 à l'initiative de l'abbé Texier, vicaire, est créée une fanfare ("une clique") composée de dix clairons et de quatre tambours. Elle s'exerce au presbytère sous la direction d'anciens. En 1936 elle comprendra jusqu'à dix-huit musiciens.

    Cette même année, les genêts comptent dix-sept sportifs qui évoluent sous la direction d'André Le Deuff. Ils s'entraînent dans un hangar situé près du vieux lavoir, en contrebas de l'église, Ils s'exercent à plusieurs discipline tel que la gymnastique, les anneaux, la barre fixe et la barre parallèle. Leur tenue officiel ne manque pas d'élégance. Ils portent un maillot vert, une culotte blanche. Leurs cols et poignets sont jaunes et ils arborent fièrement une ceinture de flanelle et guêtres noires. Un large béret, sorte d'énorme galette, et un écusson portant la lettre "C" complète ce déguisement d'un autre temps.

    historique "Genêt Caradocéen"

     Tout comme les pompiers, les sportifs caradocéens du début du siècle ont eu leur muse. En effet il existe un chant qui les célèbre. On ne connaît ni son auteur ni quand il a été composé. Il est un vibrant appel à résister aux tentations de l'émigration, en même temps qu'une invitation à se préparer à la guerre. Ces deux thèmes permettent de situer le texte avant la première guerre mondiale, On peut supposer qu'il a été "commis" par un membre du clergé local parce que les termes de cet hymne sont très fortement imprégnés de cléricalisme ou de religiosité (à chacun de choisir). A moins qu'il ne soit aussi l'oeuvre de Marie Guéguen, l'auteur de la chanson des pompiers.                                     

    historique "Genêt Caradocéen"

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                  Emile Marquer            Jean Brassault       L'abbé Texier       Edmont Pellan

     

                                 Isidore Huby           S Courte                            Marcel Lambert    

     

     

       Jean Marquer       Albert Marquer    Albert Jouan       ??????         Emile Auffret

     

    (mari de Francine)                                                                  (l'enfant: Jean Marquer)

     

    L'un des plus anciens joueurs et grand supporter, André Pellan, nous a raconté les conditions dans lesquelles se déroulaient les parties de football d'avant guerre. Ne disposant pas de terrain des sport, un terrain était improvisé à chaque match. Deux terrain étaient particulièrement utilisés en fonction de leur disponibilité et du temps. L'un dépendait de la ferme du Bot et était situé après la rigole, gauche en montant la route de Pontivy. L'autre se trouvait dans une prairie proche de l'Oust, planté aujourd'hui de peuplier. Il arrivait souvent que l'on soit obligé d'aller chercher le ballon dans la rivière, l'été cela pouvait même être le prétexte pour se rafraîchir. Les poteaux de but, souvent déplacés, étaient très rudimentaires. Ils consistaient simplement en deux grands piquets reliés par un ficelle. Le terrain, dont le tracé était "fait à la jambes", était jalonné par des petites branches feuillues. A l'époque, il n'est pas évidemment pas encore de chaussures à crampons. On joue avec ses grosses chaussures de ville. Mais tout le monde n'en a pas. Beaucoup n'ont que des sabots qui bien sûr sont très incommodes pour courir et shooter. Alors certains trouvent des moyens de recours. André Le Bliguet rit encore en se souvenant de Jean Marquer jouant avec les chaussures de sa mère. L'abbé Texier que l'on voit au milieu des joueurs sur la photo ci-dessus, était à la fois le directeur et l'entraîneur de l'équipe. Mais lorsqu'il le fallait, il jouait aussi en soutane.

      A la fin de l'année 1941, pendant l'occupation, la municipalité décida la construction d'un terrain de sport. Le terrain fut choisi mais faute d'accord amiable il fallut exproprier, aussi la construction ne débuta qu'en Août 1942.

    En 1946, l'équipe de football des "Genêts" repris ses activités, que la guerre avait interrompues. Il ne fut pas simple de la reconstituer, mais à force de démarches ses dirigeants parvinrent à trouver le matériel nécessaire. Les joueurs arrivèrent en nombre suffisant pour que puissent être constituées deux équipes. En Janvier 1947, elles marchent déjà très bien et passent pour les meilleures de la région. Afin de couvrir les frais de déplacements, des séances récréatives sont organisées.


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